ORDURES MÉNAGÈRES

LA CHAMBRE RÉGIONALE DES COMPTES SAISIE

LE FIASCO DE LA RÉORGANISATION OFFICIALISÉ


IMPOSSIBLE POUR LE PRÉFET D’ACCEPTER LE VOTE DU BUDGET EN DÉSÉQUILIBRE
Comme on pouvait s’y attendre après le tollé des usagers en 2019, (Asso MORDICUS – collectif citoyen Comcom des gorges de l’Ardèche, 1300 membres ), le Préfet ne pouvait pas accepter le vote du budget 2020 en déséquilibre.

LE CONTRIBUABLE APPELÉ AU SECOURS DE L’USAGER

LES NOUVEAUX ÉLUS DANS L’EMBARRAS D’ADOPTER DES MESURES DE REDRESSEMENT TRÈS SÉVÈRES

Au regard du contexte local concernant la gestion des ordures ménagères, de la difficulté de mettre en œuvre une augmentation de la redevance sur l’exercice 2020 , de la circonstance que l’exercice 2020 est, à ce jour, très engagé, et de la décision de la communauté de communes , par délibération en date du 25 juin 2020, d’abandonner le financement du budget annexe déficitaire par redevance et de réinstaurer une taxe d’enlèvement des ordures ménagères à compter de 2021, la chambre propose de réduire le déficit sur l’exercice 2020 et de rétablir l’équilibre budgétaire de la communauté de communes sur l’exercice 2021.

Retrouvez…> l’avis de la CRC

….”PATIENCE ET LONGUEUR DE TEMPS
LE TRAVAIL DE REMISE EN ORDRE A COMMENCÉ
… > SUIVEZ L’ÉVOLUTION DU DOSSIER

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LES ÉCHOS DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE

MOINS PRATIQUES, PLUS CHÈRES – UN CHANGEMENT TARIFAIRE SANS CONCERTATION

NOUS ÉCRIVIONS

En concentrant son attention sur le volet financier du dossier, en négligeant les enjeux réels pour l’environnement, l’intercommunalité a réussi a fâché tout le monde, sans améliorer efficacement, ni le tri,  ni le recyclage.

Depuis, le maire de RUOMS, vice-président des finances à la communauté de communes, reste très silencieux. Soucieux d’éviter d’être pointé du doigt, et tenu pour seul responsable de cette réorganisation très mal engagée et mise en œuvre, il ne s’exprime pas.

Les élus ne sont d’ailleurs plus d’accord entre eux et se renvoient la responsabilité de cette gestion approximative, quelque peu improvisée.”

IL N’Y A PLUS DE RAMASSAGE DE POUBELLES EN PORTE A PORTE

Une centaine de points d’apport volontaire ont été créés sur le territoire : les habitants y trouvent des bacs pour le tri et des bennes pour les ordures ménagères résiduelles, les déchets qui ne peuvent pas être traités. Cette benne s’ouvre avec un badge nominatif : à partir de janvier, une partie du tarif payé par l’habitant pour ces déchets dépendra du nombre de sacs gris qu’il dépose dans ces bennes. C’est la “redevance incitative”, pour pousser chacun à trier au maximum et à moins polluer.

UN RETOUR EN ARRIÈRE – SANS EXPLICATION

“LES ÉLUS COMMUNAUTAIRES ONT RÉDUIT LA CONCERTATION A SA PLUS SIMPLE EXPRESSION ET IMPOSÉ CETTE COUTEUSE DÉCISION.”

  • Organisé dans la précipitation, mal préparé, ce changement a négligé les principes de la gestion des déchets, la proximité l’information des usagers..
  • Plus encore: on ne trouve pas le plan local de prévention des déchets (PLPDMA) sur le site de la communauté de communes ? a-t-il été réalisé, existe-t-il ?

PLAN LOCAL DE PRÉVENTION DES DÉCHETS obligatoire depuis janvier 2012.

LES RUOMSOIS PEU OU PAS INFORMÉS

PERTE DE LISIBILITÉ GARANTIE POUR LE CONTRIBUABLE LOCAL !

Des témoignages d’usagers font état de factures multipliées par TROIS. La question de l’impact pour les usagers ne semble ainsi pas avoir été la préoccupation. Ni davantage l’accessibilité aux personnes porteuses de handicap ou à mobilité réduite, ni l’équité financière. C’EST AFFLIGEANT, IRRESPONSABLE !

Car, sans véritable lien avec l’objectif affiché, la redevance incitative (la facturation), est devenue un épouvantail, l’alibi environnemental. Personne ne comprend. Les administrés, tenus à l’écart, continuent de recevoir des factures sans plus d’explication. Ce manque d’information nuit à la démarche pourtant si INDISPENSABLE du tri et de réduction des déchets .

IDÉE-FORCE

  • ASSURER l’information du public sur les effets pour l’environnement et la santé publique des opérations de production et d’élimination des déchets est le préalable au changement .
  • RESPECTER LES USAGERS était le deuxième préalable. L’usager ou l’administré doivent être associés, surtout lorsque les conditions tarifaires changent dans de telles proportions et que l’on a besoin en parallèle d’éveiller davantage encore, notre sens civique pour réduire nos déchets.
  • REPRENDRE entièrement le dossier pour l’installer sur de bons rails est un objectif qui ne pourra pas attendre.

SI NOUS SOMMES ÉLUS:

  • NOUS RÉALISERONS avec l’aide d’un bureau d’ingénierie environnementale, spécialisé dans le traitement des déchets, l’évaluation des services rendus, des coûts et de l’analyse de leurs répercussions tarifaires.
  • NOUS RENDRONS PUBLIC les résultats de cette étude, et établirons en concertation avec les usagers (les Ruomsois) nos propositions. Nous porterons ce projet d’amélioration et défendrons ces préconisations auprès de l’intercommunalité .

 

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